”Au-dessus de la ville”, 1918
Une toile qui entraîne le spectateur dans le vol. On a l'impression de voler avec les amoureux. Ou au moins de se retrouver pour un moment avec eux.
Cette peinture a été réalisée pendant la Première Guerre mondiale. Il l’a commencée en 1914 en l’honneur de sa future femme - Bella, qu’il épousera un an plus tard.
Sur cette peinture-là, les images sont relativement faciles à interpéer. Alors, on va les déchiffrer.
•Ce qui saute aux yeux, c’est que le ciel occupe presque tout l’espace du tableau, et c’est ce à quoi on aspire.
•Puis la partie inférieure, c’est le monde matériel, opposé au supérieur. C’est sa ville natale, ses racines. Mais les palissades séparants les spectateurs des patés de maisons font référence à la limite résidentielle que le couple amoureux veut dépasser.
•La partie à gauche, c’est l’ouest, auquel ils aspirent (éventuellement Paris)
•Et la partie à droite est relativement vide. Mais pourtant c’est là où regarde le personnage masculin. Il avait d'attraction pour l’est (pour la Russie). Voilà pourquoi il retourne avec précaution. Que laisse-t-il derrière lui?
Cette peinture représente l’expression de l’espoir pour un avenir meilleur. Pur les amoureux tout comme pour la société de l’époque.
Chagall souvent représente un violoniste qui préfère jouer de la musique sur le toit. Selon les traditions des juifs cet homme était très important. Sans lui, on ne peut pas imaginer la naissance d'un bébé, ni un enterrement, ni un événement joyeux - un mariage. L'image d’ un violoniste est devenue le symbole du cycle de vie de l'homme. Chagall était un vrai réaliste, au moins il en était sûr. Il a essaié de modéliser des formes en utilisant des images et leurs mélanges inhabituels. Pour accentuer les contours, l'artiste utilise des lignes sombres, ainsi que l'éblouissement d'une ombre légère. Chagall peint en utilisant la poèsie des couleurs. Les tons sont inhabituellement épais et tarte. Devant nous est un violoniste. Il se tient debout avec un pied sur le toit, et l'autre s'appuie sur le sol, qui est représenté sous la forme d'un cercle verdâtre. Dans ses mains est un violon de couleur juteuse. Vous pouvez voir l'église et l'arbre. La neige montre clairement des traces, comme si quelqu'un l'avait récemment traversé. Un homme vole dans le ciel. Le jeune homme regarde le violoniste. Il y en a trois, mais pour une quelconque raison, il n'y a que deux jambes. Le violoniste lui-même est incroyable. Il a les cheveux bleus et une barbe de la même nuance. Le visage est vert. Il est content qu'il vive dans le monde. Au premier plan le jaune de l'automne se transforme peu à peu en un vert printanier. Et se termine en arrière-plan dans l'hiver neigeux. Chagall représente tous les bâtiments comme s'ils étaient sur le côté. La composition devient la multicomposition. Partout où l'artiste conçoit la séparation des surfaces, il utilise nécessairement le contour. Le peintre a marqués les zones avec les couleurs différentes, qui déterminent l'appartenance à un certain peuple. La peinture est dominée par le bleu, le vert et l'orange. C'est une vraie suite peint par un vrai maître. L'image est sursaturée avec la couleur. C'est en cela que se concentre l'énergie la plus puissante du futur.
"Le violoniste", 1912-1913